Quand Marc a rejoint le Groupe Astek, il pensait y rester 3 à 5 ans pour apprendre un métier, puis partir travailler ailleurs… c’était il y a 14 ans et aujourd’hui il est toujours parmi nous, pilote des projets d’envergure et aide à définir et promouvoir nos offres technologiques.
J’ai rejoint Astek un peu par hasard…
C’est un peu l’image que l’on a quand Marc évoque le début de son aventure avec Astek. « En 2007, je suis tombé par hasard sur le stand d’Astek lors d’un salon de recrutement. Je voulais faire de l’aéronautique, passion confirmée par un stage de fin d’études chez Thales. Sur le stand, j’ai tout de suite senti que mon profil intéressait beaucoup le chargé de recrutement, qui ne me lâchait pas malgré la file d’attente de candidats qui se formait derrière moi ».
« J’ai pris ensuite le temps de comparer et choisir entre plusieurs propositions, mais le projet qui m’était proposé par Astek était de loin le plus intéressant. J’ai donc rejoint le Groupe et ce projet de développement logiciel chez Sagem Défense m’a lancé pour la suite ».
Marc a ainsi eu l’occasion de développer la centrale de navigation de l’A400M, en préalable à son premier vol et évoque le souvenir d’avoir suivi avec toute son équipe ce premier vol d’essai. Il mentionne le côté innovant du projet, car « c’était l’une des toutes premières fois où l’aviation militaire se devait de prendre en compte les contraintes aéronautiques civiles ». Finalement, ce premier projet s’est prolongé 3 ans, tant les nouveaux défis étaient récurrents et motivants.
Par la suite, Marc s’est vu confier différents projets de durées diverses dans le domaine aéronautique, auprès d’acteurs-clés comme MBDA, Thales Systèmes Aéroportés ou Zodiac Aerospace « où j’ai pu cette fois faire de la pure aéronautique civile, en particulier en développant le cœur électrique du 787, destiné à répartir au mieux la puissance électrique de l’avion en fonction des priorités de vol ».
De l’assistance technique à la responsabilité d’un Centre de Services
En 2014, Marc débute un projet auprès de Thales Communications. « Il s’agissait de développer le logiciel d’un transpondeur IFF embarqué sur les avions, capable de différentier très rapidement les aéronefs amis ou ennemis ». Le projet prend de l’ampleur et « j’ai été surpris et touché par la confiance qu’à la fois le client et Astek me faisaient, et qui s’est traduite par le projet de faire grandir cette mission d’une simple assistance technique à la responsabilité d’un plateau complet de développement, véritable Centre de Services pour Thales ».
Marc dirige alors une équipe qui va croitre de 3 à 7 développeurs et assurer le bon déroulement d’un projet structuré qui durera finalement 4 ans après les 18 mois d’assistance technique. Ce projet valorisera le savoir-faire acquis dix ans plus tôt, lorsque son regard neuf lui avait fait appréhender les impératifs de la certification civile. Marc ajoute : « j’ai beaucoup aimé faire de l’accompagnement : aider de jeunes embauchés en sortie d’école à prendre leur place sur le projet, à se former rapidement et à atteindre leur meilleur niveau ».
De l’aéronautique aux transports terrestres
Durant les derniers mois du projet IFF, le Groupe propose à Marc d’apporter son savoir-faire à l’élaboration des réponses techniques à différents appels d’offres de nos clients. « J’ai ainsi participé à la soutenance de la réponse à un projet proposé par l’équipementier automobile Bosch traitant du diagnostic automobile. Astek a gagné le contrat et débuté le projet alors que nous terminions les derniers développements pour Thales. Une fois le projet Thales mené à bien, j’ai donc rejoint l’équipe Bosch ».
« Quand un garagiste assure la maintenance ou la réparation d’un véhicule, il commence par brancher un PC sur le connecteur OBD pour communiquer avec tous les calculateurs de la voiture. L’outil de diagnostic affiche un rapport détaillé des anomalies et guide le garagiste dans les opérations correctives. La particularité de ce projet est d’offrir une solution 100% en ligne pour remplacer l’ancienne génération distribuée via des DVD, ce qui a permis de réduire les délais et les coûts de logistique tout en assurant une meilleure réactivité en cas de problème majeur dans le réseau et bien évidement améliorer la cyber sécurité. Cette solution innovante permet également de collecter les données de diagnostic dans le cloud pour les explorer et proposer des actions curatives pour améliorer l’efficacité de l’intervention des garagistes et améliorer la fiabilité des voitures ».
« C’était un tournant dans mon parcours : je quittais le monde de l’aéronautique, ce qui n’était pas a priori un choix personnel, et le projet se réalisait depuis les locaux d’Astek, ce qui était nouveau pour moi ». Le projet va d’ailleurs évoluer nettement et se dérouler différemment de ce qui était prévu à l’origine. « L’idée était de mettre en place un engagement de résultats basé sur un Centre de Service partagé entre la France et l’Ile Maurice, mais finalement nous sommes rapidement passés à une solution full off-shore et mon rôle a évolué vers du pilotage de production à distance ».
Le pilotage demande toujours un savoir-faire technique
Cette nouvelle fonction lui laisse du temps pour participer en parallèle au pilotage par la Direction des Produits et des Offres d’autres projets engageants pour le Groupe, Marc s’éloigne donc de l’expertise technique spécifique à l’aéronautique mais note que « le pilotage reste un savoir-faire d’ingénierie nécessitant de comprendre des domaines métiers très différents ».
« J’ai ainsi piloté une étude sur la mise à jour des calculateurs embarqués dans les trains pour Siemens, la réalisation d’outils de calculs scientifiques pour le CEA permettant de déterminer l’épicentre de secousses sismiques ou l’impact d’incidents dans le nucléaire, ou des travaux sur les dossiers patients informatisés (dossiers administratifs mais aussi prescriptions médicales) pour l’Institut Gustave Roussy ».
Les activités de Marc sont désormais très variées, comprenant par exemple la constitution de l’équipe technique avec les Business Managers, à savoir l’adéquation idéale entre les compétences des consultants et les impératifs du projet client.
Marc, comment résumerais-tu ces années Astek ?
« Honnêtement, après mes études, je m’étais dit que j’allais m’engager sur le projet que me proposait Astek car il répondait à mes attentes dans l’aéronautique et qu’après j’irais voir ailleurs. Mais après quelques mois sur un projet, Astek a toujours su me proposer des sujets me donnant envie d’aller plus loin ou de faire autre chose de passionnant. Il m’est arrivé de me poser des questions mais j’ai toujours eu des propositions intéressantes. Ce n’étaient pas toujours ceux que j’aurais choisi en premier si tous les choix étaient possibles, mais c’étaient toujours des défis motivants. Et cela m’a finalement poussé à devenir Chef de projet, à encadrer, à piloter, à regarder d’autres secteurs et à sortir de mon horizon purement technique ».
Et demain ?
Marc n’a pas de réponse toute faite : « je suis assez concentré sur ce que je fais aujourd’hui. Je continue de piloter les réalisations pour Bosch tout en développant mon activité avec la Direction des Projets et des Offres. De plus en plus, je suis impliqué pour gagner de nouveaux projets et rédiger de nouvelles offres. Ce qui est intéressant, c’est qu’il n’y a pas de réponse-type. Un projet comme ceux de Thales ou Bosch, ça peut être un Centre de Services sur dix ans. Le pilotage d’un projet pour le CEA, c’est souvent de l’ordre de 6 mois. Mon objectif personnel à court terme, c’est assurer vente et pilotage avec succès de forfaits agiles ».