C’est en Ile-de-France qu’Haguer a rejoint le Groupe Astek à l’automne 2019. Après des études en optique, et un premier projet mettant en œuvre ses compétences en optique dans le secteur de l’aéronautique, Haguer découvre le secteur du transport terrestre.

Peux-tu nous raconter ton parcours ?

A la suite d’un bac scientifique, j’ai intégré l’Université Paris VII pour un cursus en physique. A partir de mon master 2, j’ai commencé à me spécialiser en ingénierie optique à l’UPMC. Dans le cadre de mes études, j’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs stages en optique, dont notamment un stage de R&D sur les lasers. Après une première expérience dans une société de conseil qui s’est avérée décevante, j’ai eu l’opportunité de rejoindre le Groupe Astek.

Tu es actuellement en projet chez Visteon, tu peux nous en dire plus ?

J’ai commencé mon projet chez Visteon au mois de février 2020. Le premier contact avec le client a été très intéressant. Dès mon premier échange avec ce dernier, j’ai tout de suite su que le projet allait me plaire. En bonus, la possibilité de travailler dans un secteur que j’adore : l’automobile ! Je suis en charge des tests optiques des écrans automobiles. Il peut s’agir d’écrans comme le tableau de bord ou encore les voyants près du volant. Je travaille également avec les équipes sur le développement de bancs optiques de mesure. Cela peut-être par exemple réadapter un robot, jusqu’à présent inexploité, pour qu’il soit en mesure de faire des tests optiques. Mes interventions ont beaucoup évolué en plus d’un an. Pour mon plus grand plaisir, j’ai pu voir mon périmètre d’action nettement s’agrandir !

Est-ce qu’il s’agit d‘un secteur où les femmes te semblent bien représentées ?

Je suis confrontée depuis le début de mes études à la sous-représentation des femmes dans le domaine de l’ingénierie. La disparité entre les femmes et les hommes pouvait s’avérer être plutôt impressionnante lorsque l’on rentrait dans un amphithéâtre. Cela n’a donc pas été très différent une fois en projet dans le secteur automobile. Pour autant, cela ne s’est jamais avéré être problématique pour moi, j’ai toujours su facilement trouver ma place, et ce aussi bien lors de mes stages que lors de mon projet chez Astek !

Comment envisages-tu la suite de ta carrière ?

Je souhaite commencer à me former pour monter en compétences sur d’autres domaines : pourquoi pas tenter de toucher à des domaines scientifiques autre que l’optique !