Fin 2018, Mehdi, collaborateur Astek et passionné de la course à pied, s’est lancé un défi pour donner du sens à son engagement sportif : réaliser 12 marathons en un an.

Après avoir effectué les marathons de Marseille, Nantes, Copenhague, Tours…. ce défi est amplement réussi puisque les 12 marathons ont été réalisés ! Mehdi revient pour nous sur son succès.

As-tu rencontré des difficultés lors de ton challenge ?

Oui évidemment. La plus grande difficulté fut l’enchaînement des marathons sans réelle préparation physique adaptée. L’association était Rennaise, j’ai souhaité boucler l’aventure avec le marathon vert. C’était une belle symbolique mais j’ai dû accélérer le rythme pour y parvenir.
En sept semaines, j’ai réalisé six marathons. Rapidement, je me suis rendu compte de ma difficulté à maintenir la cadence, sûrement par manque d’entraînement et à cause de la fatigue cumulée.
Bien entendu, j’étais préparé mentalement pour réaliser et réussir ce défi. Je savais que cela allait être dur mais j’ai pris conscience, tout au long de ce défi, que je manquais légèrement d’entraînements. Et puis, préparé ou non, il y a toujours des surprises avec les marathons. Je l’ai particulièrement ressenti lors de mes dernières épreuves. J’avais des chronos un peu moins bons et je perdais presque 15 minutes au scratch d’une course à l’autre.

Même si je ne visais pas spécialement la performance ou le record personnel sur les marathons cette année, ces résultats me motivent à m’améliorer pour les prochains.

As-tu eu envie d’arrêter ?

Je n’ai jamais eu envie d’arrêter. L’idée ne m’a même jamais traversé l’esprit. Bien sûr, j’ai eu des coups de mou. Parfois pendant les courses, je n’avais plus la force de courir, il m’est arrivé de marcher, pendant plusieurs minutes, je n’avais plus la force de courir. Mais arrêter, jamais !
Quand je perdais un peu de ma motivation pendant un marathon, je me concentrais sur mes engagements, sur cette cause qui me tient à cœur. Je continuais à me battre, en miroir de ces enfants qui se battent au quotidien.

Qu’est-ce qui t’a aidé à tenir ?

Plusieurs facteurs m’ont permis de tenir et de réussir mon défi.
Tout d’abord, mes amis. En effet, étant coureur régulier, je me suis entouré de personnes partageant ma passion et qui sont devenues pour moi de réels amis. Ils ont été un vrai soutien moral, avant, pendant et après chaque marathon. Certains ont couru avec moi, d’autres prenaient des nouvelles régulièrement.
Ma source de motivation morale, qui m’a le plus aidé à tenir, ce sont les enfants et l’association HAROZ pour laquelle je courais. J’ai effectué beaucoup de visites dans différents hôpitaux pour rencontrer ces enfants. A chacune de mes visites je découvrais des enfants souriants, emplis de bonheur et de joie malgré la maladie. Face à cette force de vaincre, comment me plaindre ou abandonner ? Je pensais à eux et courais de plus belle.

Quel sentiment as-tu maintenant ?

J’ai un sentiment assez mitigé. D’un côté, je suis très fier d’avoir été au bout de mon défi, d’avoir réalisé mes 12 marathons en un an. Je suis aussi ravi de m’en être sorti sans blessure. Je suis content d’avoir pu faire parler d’HAROZ, d’avoir fait connaitre cette association qui me tient à cœur et d’avoir apporté ma pierre à l’édifice.
D’un autre côté, j’aurais aimé être meilleur sur le plan physique et surtout, j’aurais aimé qu’il y ait plus d’engagement financier sur la cagnotte.

Un futur défi ?

Tant que mes jambes me porteront je continuerais à courir pour les associations qui me tiennent à cœur. Un très gros challenge, qui ferait presque passer cette année pour une balade dominicale, est prévu en 2020, au Costa Rica … La suite donc au prochain épisode.